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L'Histogramme et le fantasme de l'exposition...

L’Histogramme, sujet à controverse ! Sur un appareil photo ou sur un logiciel de développement Les différences et les fausses affirmations !  Histogramme outil de mesure de l’exposition ? NON je vous explique pourquoi et vous le prouve.
L’histogramme est une représentation tonale des valeurs enregistrées.
Il comporte 5 axes horizontaux.
Les noirs, les ombres, l’exposition, les hautes lumières, les blancs.

Il est écrit ici est là que vous devez apprendre à lire l’histogramme de votre appareil photo pour maitriser l’exposition de vos photos !


Ce que vous devez savoir sur cette affirmation erronée:
1-L’hitogramme est une représentation des valeurs tonales, pas un posemètre.
2-L’hitogramme d’un APN affiche l’histogramme d’un fichier Jpeg (compressé) et non celui du fichier RAW.
3-Quand on regarde l’histogramme on voit bien que la partie appelée exposition se trouve au milieu et non sur le bord droit qui sont les blancs. Ce qui prouve bien que quand l’histogramme touche le bord droit cela n’est pas une surexposition, mais un écrêtage des blancs ! Puis des hautes lumières puis l’exposition.

 

Et comme celui de l’APN est issu d’un Jpeg il est FAUX. L’histogramme d’un Jpeg annonce des écrêtages qui n’existent pas sur le fichier RAW.

Pour en être convaincu voyons cela en images.
                                   

                                   Fichier RAW exposé à + 3 IL                                                                     Aucun écrêtage n’est signalé sur Lightroom                                    

Sur le fichier RAW aucune alerte de "surexposition" même sur le blanc 95%

Fichier JPEG exposé à + 3 IL 

                                   Des écrêtages sont signalés (taches rouges)                                   

Sur le fichier Jpeg  une surexposition est annoncée à partir du gris 40%

Nous venons de voir concrètement qu’un histogramme et de surcroit celui de l’ APN qui affiche un fichier Jpeg n’est absolument pas un indicateur de surexposition fiable. Il affiche des «écrêtages» ou il n’y en a pas quand on regarde le fichier RAW.


Concernant le fichier Jpeg qui est compressé, ce qui explique le phénomène, sachez que.
En Jpeg la forte compression affecte les données enregistrées, pas sur le fichier RAW qui n’est pas compressé.


Sachant que la distribution des informations enregistrées se répartissent de la manière suivante.

3% dans les très basses lumières. (512 nuances par couche RVB)
6% des basses lumières. (1024 nuances par couche RVB)
12% des lumières moyennes. (2048 nuances par couche RVB)
25% Hautes lumières (4096 nuances par couche RVB)
50% Très hautes lumières (8192 nuances par couche RVB)

 

Que peut-on retenir de cette « démonstration »
Sachant que 50% des informations se trouvent dans les très hautes lumières il est plus judicieux de surexposer que de sous-exposée. La surexposition recommandée pour obtenir un maximum d’informations sur le fichier RAW est de +1,3 IL.
Plus le capteur enregistre des informations plus vous avez de la marge pour corriger vos photos.
Se fier à l’histogramme de l’APN quand on shoote en RAW pour contrôler l’exposition est une erreur grossière quoi qu’en disent certains qui se contentent de répéter ce qu’ils ont entendus ou lus. Faite vous-même des tests et vous en serait convaincu. 

Comment faire un test ?

Shooter en RAW + Jpeg
Surexposer vos photos par tranche de +1 IL a chaque photo.
Surveiller l’histogramme de l’APN, quand il clignote prenez le fichier RAW de la même image et regardez-le sur le logiciel de développement, (LR) par exemple. Activez les alertes d’écrêtages en haut à droite et à gauche (petits carrés). 

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